Le patrimoine que nous voulons transmettre aux générations futures doit s’inscrire dans un environnement de qualité. Après une période d’euphorie et d’utilisation débridée de nos ressources, nous devons aujourd’hui réduire la consommation d’énergie dans le cadre de projets de développement urbain et d’assainissement de bâtiments, tout en préservant la substance bâtie ancienne. Comment concilier ces objectifs ? Quels enseignements pouvons-nous retenir du passé ? Quels peuvent être les apports des techniques contemporaines ?
« Faire du neuf avec du vieux » n’est pas un phénomène propre à notre époque. La plupart des « monuments » et vestiges archéologiques ont déjà connu plusieurs cycles de vie, suite à l’usure, à des dégradations ou des accidents, à l’évolution des usages, des besoins et des goûts. L’étude du patrimoine bâti – la compréhension des chantiers anciens, réalisés avec une grande économie de moyens et une réutilisation importante des matériaux – ouvre sans doute des pistes de réflexion pour les défis qui nous attendent ces prochaines décennies.